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Salut futur interne/futur confrère ! Si tu es comme moi à l'époque, le mot "Dossier Progressif" (DP) aux EDN te donne sûrement des sueurs froides. C'est l'épreuve où tu te dis que le par cœur pur et la rapidité ne suffisent plus, où il faut vraiment raisonner parce qu’on se retrouve plus proche de la pratique avec des cas cliniques très souvent tirés de cas réels, des tonnes d’infos dans les vignettes cliniques qu’il faut savoir trier en info pertinente ou non (cc l’allergie à l’amox qui risque de passer à la trappe sinon 😥) et qu’une fois la réponse validée plus de retour en arrière possible. Mais pas de panique, je suis passé par là, j’ai survécu et je suis là pour t'éclairer.
Moi, c'est Haïtame, interne en médecine générale, et j'ai moi aussi connu cette frustration des révisions de l’internat devant les collèges géants (malgré la R2C qui devait soit disant diminuer le programme de manière significative) et ce manque de supports dynamiques pour comprendre plutôt qu'apprendre bêtement. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé, avec mon ami ingénieur, à créer CatalyScool : la plateforme que j'aurais rêvé d'avoir pour les révisions EDN. Et aujourd'hui, on va décortiquer ensemble les DP, l'une des formes de questions les plus redoutées mais qui une fois maîtrisée et en réalité l'une des plus intéressantes voire enrichissantes.
Alors, prêt à dompter les Dossiers Progressifs ? C'est parti !
Avant de plonger dans le vif du sujet, remettons les choses en perspective. Les DP ne sont pas là pour te piéger, mais pour évaluer ta capacité à raisonner cliniquement, à diagnostiquer, à gérer un patient et à hiérarchiser tes actions. C'est le reflet de ta future pratique médicale.
Le problème : le stress de l'inconnu et la peur de l'erreur
Beaucoup d'étudiants appréhendent les DP parce qu'ils n'ont pas l'impression d'être "entraînés" au raisonnement pur et notamment au filtrage d’informations. On te gave de connaissances, mais le passage à l'application pratique, avec la pression du temps et des points (et donc des places de classement), peut être paralysant. On redoute la question piège, l'information cachée, ou le fait de passer à côté d’un des éléments principaux de présentation du patient. Et puis, soyons honnêtes, les DP de certains bouquins ou plateformes ne sont pas toujours très bien pensés ni expliqués (et à des années lumières du concours de médecine ET de la pratique).
La solution : comprendre la logique derrière l'épreuve
Un Dossier Progressif, c'est une histoire clinique qui se déroule. Tu as des informations initiales dans la vignette clinique (motif de consultation, antécédents), puis des examens complémentaires, des traitements, des évolutions... Ton rôle est généralement proche d’une prise en charge en pratique. Il faut très souvent suivre le fil rouge, te poser les bonnes questions, demander les bons examens et justifier tes choix ici en priorisant les réponses par exemple par ordre d'importance, de fréquence ou de probabilité (on remarquera qu’avec les nouveaux formats de questions de type TCS et KFP cett partie prend de plus en plus d’importance d’ailleurs).
Chaque question est une étape de ton raisonnement :
Comprendre cette progression te donne déjà une structure mentale. Fini le par cœur bête et méchant, place à la logique !
Alors, comment tu t'y prends concrètement le jour J ? J'ai quelques astuces d'interne à te partager, celles qui ont fait la différence pour moi et mes collègues.
Problème : On se jette sur la première question sans prendre de recul, de peur de perdre du temps. Résultat : on loupe des infos cruciales.
Solution : Prends le temps qu’il te faut pour lire l'intégralité de la vignette clinique du dossier, et ensuite la première question (sans y répondre). Identifie les mots-clés, les symptômes principaux, l'âge, les antécédents... Visualise le patient. C'est la base de ton arbre diagnostique.
Problème : Tenter de "deviner" la suite, ou pire : donner une réponse au hasard sans justification personnelle.
Solution : Les questions d'un DP sont... progressives ! Elles te guident. Chaque réponse doit être justifiée cliniquement, statistiquement, physiopathologiquement… Si tu demandes un examen, demande toi pourquoi. Si tu donnes un diagnostic, cite les arguments en sa faveur.
Astuce d'interne : Ne t'arrête pas au premier diagnostic évident. Pense aux diagnostics différentiels, surtout si l'énoncé te donne des indices qui "ne collent pas" parfaitement.
Problème : Essayer de recracher la liste exhaustive des causes de telle pathologie, même si la question ne le demande pas explicitement.
Solution : La logique prime. Concentre-toi sur les informations présentes dans le dossier. Si un signe n'est pas mentionné, ne l'invente pas. Si une pathologie n'est pas plausible au vu des éléments, ne la cite pas. Les DP sont là pour te faire réfléchir comme un clinicien débutant avec que des cas typiques en théorie, pas comme une encyclopédie sur pattes ou un PUPH surspécialisé avec des cas piégeux.
Exemple concret : Si on te présente un patient avec une douleur thoracique et que tu penses à l'IDM, tu ne vas pas lister 200 causes de douleur thoracique. Tu vas te concentrer sur les éléments du dossier qui t'orientent vers l'IDM (douleur typique, facteurs de risque...) et maximum avoir 3 ou 4 autres diagnostics différentiels importants en tête. Ici par exemple une douleur thoracique orientant vers un IDM je pense au “PIED” (Mnémo devant les douleurs thoraciques à retouver notamment sur notre page instagram 😉)
Problème : Réviser sur des supports obsolètes ou des connaissances qui n'ont pas été mises à jour.
Solution : C'est un point CRUCIAL pour les EDN, et encore plus avec la réforme R2C. Les épreuves peuvent intégrer les toutes dernières recommandations de la HAS jusqu’au 31/12 de l’année civile précédant l’année du concours. Il faut être au courant et à jour !
Chez CatalyScool, c'est notre cheval de bataille : on met un point d'honneur à ce que nos contenus soient à jour avec les dernières données scientifiques et les recommandations officielles. Notre équipe est au taquet sur ces évolutions pour que tu ne sois jamais pris au dépourvu.
Problème : Les DP complets (> 14 questions) sont longs, parfois décourageants, d'ailleurs, on observe que la tendance semble aller de plus en plus dans le sens des DP raccourcis : les mini-DP.
Solution : C'est là que l'entraînement ciblé devient ton meilleur ami. Les mini-DP te permettent de travailler des situations cliniques ciblées, thématique par thématique.
Imagine pouvoir t'entraîner sur des "mini-histoires" qui te challengent sur un point précis : diagnostiquer une pathologie, identifier un effet secondaire de médicament, gérer une complication aiguë... C'est exactement ce que nous te proposons sur CatalyScool.
Nos "mini-DP" (entre 3 et 12 questions) ludiques, interactifs et imagés te permettent de :
C'est l'outil parfait pour affiner ton raisonnement sans te sentir écrasé par la longueur des dossiers types.
En fait, CatalyScool est née de cette frustration que j'ai vécue. Je voulais une plateforme qui ne soit pas juste un énième recueil de fiches, mais un véritable compagnon de révision pour les EDN, créé par des personnes qui ont réussi les EDN et qui comprennent tes défis.
Comment CatalyScool t'aide concrètement pour les DP et le raisonnement clinique :
Notre philosophie est simple : t'offrir la plateforme qu'on aurait rêvé d'avoir. Une plateforme qui ne te submerge pas, mais qui te guide, t'explique, et te fait aimer apprendre, même les sujets les plus complexes. Nos contenus sont réalisés par notre équipe d'internes et d'externes en fin de cursus, qui connaissent par cœur les spécificités des EDN et les attentes des examinateurs.
Les Dossiers Progressifs ne sont pas une montagne infranchissable. Ce sont des épreuves de raisonnement qui demandent de la méthode, de la logique et surtout, de la pratique ++++. En comprenant leur mécanique, en évitant les pièges classiques et en t'entraînant régulièrement avec des supports adaptés, tu peux non seulement réussir, mais aussi te sentir beaucoup plus à l'aise face à ces cas cliniques.
Si tu cherches une approche de révision innovante, qui allie expertise médicale et pédagogie, avec des outils pensés pour toi et par des personnes qui ont vécu tes défis, alors je t'invite sincèrement à découvrir CatalyScool.
Ne te laisse plus déborder par les DP. Passe à l'action et donne-toi les moyens de réussir !
Un Dossier Progressif est une épreuve des EDN qui se présente comme une histoire clinique déroulante, évaluant ta capacité à raisonner cliniquement, diagnostiquer, gérer un patient et hiérarchiser tes actions. C'est un reflet de la future pratique médicale et un test de ta logique plutôt que de ta seule mémorisation.
La logique d'un DP suit une progression clinique : observation des informations initiales, formulation d'hypothèses diagnostiques, demande d'examens complémentaires pertinents, établissement du diagnostic final, proposition d'une prise en charge thérapeutique et planification de la surveillance.
Pour éviter les pièges, il faut lire attentivement l'énoncé initial pour bien cerner le patient, répondre aux questions en ayant en tête une justification et se concentrer sur le raisonnement clinique plutôt que le par cœur exhaustif.
Oui, les mini-DP sont un excellent moyen d'entraînement ciblé, en phase avec la tendance des épreuves EDN vers des dossiers plus courts. Ils permettent de développer ton réflexe clinique, d'identifier rapidement tes lacunes, de comprendre en profondeur des situations spécifiques et d'optimiser ton temps de révision en t'entraînant sans te sentir submergé.
CatalyScool t'aide pour les DP grâce à ses mini-Dossiers Progressifs ludiques et interactifs qui entraînent ton raisonnement clinique de manière ciblée. La plateforme propose également des cours vidéos complets pour te donner les bases solides nécessaires, et des QI avec mode "ancrage" pour solidifier tes connaissances clés, le tout avec un tableau de bord pour suivre ta progression.
Tu peux découvrir tout ce que propose CatalyScool pour optimiser tes révisions dans notre article Pourquoi choisir CatalyScool pour tes révisions EDN ?
Haïtame,
cofondateur
Responsable du contenu de cours
Interne en médecine